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BONNES PRATIQUES HOSPITALIÈRES

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Le manuel de gestion de la qualité pour tout l'hôpital

1.3.19 Réinsertion après une incapacité de travail

Temps estimé :7 minutes 153 points de vue Auteurs

Objectif et but

Réglementations relatives à la réintégration dans les processus de l'entreprise en matière de soins médicaux aux patients après une incapacité de travail ou de service prolongée. La réintégration doit permettre au médecin de se réadapter individuellement, c'est-à-dire en fonction de sa maladie et de la durée de son incapacité de travail, aux contraintes de son poste de travail, sans mettre en danger sa propre santé ou celle d'autrui, de manière douce mais continue lorsque l'incapacité de travail persiste. Garantir une procédure de réintégration transparente pour toutes les parties concernées.

Application

Tous les médecins qui, dans le cadre de leurs fonctions, participent au traitement hospitalier et ambulatoire de patients à l'hôpital. En cas d'incapacité de service due à une maladie qui dure plus de huit semaines ou en cas de gravité correspondante de la maladie.

Description du déroulement

Procédure de réintégration

Si une réintégration est envisagée après une longue maladie, la procédure suivante s'applique :

Inscription à l'examen médical d'entreprise Avant la décision de réintégration, qui doit être prise par le directeur médical, le médecin doit se soumettre à une expertise médicale effectuée par le service de médecine d'entreprise. A cet effet, le service des ressources humaines inscrit le médecin auprès du service d'inspection médicale de l'entreprise, avec l'accord préalable de l'intéressé(e), du directeur médical, du médecin traitant et du médecin de l'entreprise.

Expertise médicale et son contenu L'expertise médicale d'entreprise constitue, outre les circonstances déclenchant l'expertise (p. ex. maladie grave de longue durée, performances manifestement insuffisantes dues à la maladie), la base de l'appréciation du directeur médical quant à l'existence d'une incapacité de service chez le médecin. Lors de l'évaluation d'une éventuelle réintégration par l'examen médical, on ne se base pas uniquement sur la personne du médecin. Ce qui est déterminant, c'est plutôt l'impact de la maladie sur la capacité à remplir les obligations de service qui incombent à la fonction. Afin de pouvoir tenir compte des circonstances particulières du cas d'espèce, l'expertise médicale de base doit ensuite contenir des déclarations sur les mesures de rééducation visant à rétablir l'aptitude au service. Celles-ci concernent entre autres des indications sur la durée de la mesure, y compris l'étendue du temps de travail quotidien ou hebdomadaire, le type et l'étendue des activités possibles ainsi qu'une indication sur la date d'un examen de contrôle.

Évaluation et décision de réintégration Le directeur médical (ou son représentant en fonction) est compétent pour décider de la réintégration du médecin. Il décide, sur la base de l'expertise médicale de l'entreprise, si et dans quelle mesure des mesures concrètes de réintégration progressive doivent être prises. Il peut demander des expertises supplémentaires ou complémentaires. Le directeur médical est certes autorisé, mais pas obligé, à faire intervenir le médecin toujours en incapacité de travail dans le cadre d'une telle mesure de réadaptation à fonction réduite. Pour prendre cette décision, il doit tenir compte des circonstances concrètes du cas d'espèce et s'assurer de l'absence de risque potentiel pour la santé des patients.

Élaboration d'un plan d'action Sous la direction du directeur médical, un plan de mesures individuelles est établi avec le médecin et la participation de son supérieur hiérarchique. Celui-ci est établi sur la base des indications du/des rapport(s) médical(s) et doit permettre au médecin, en fonction de sa maladie et de la durée de son incapacité de travail jusqu'à présent, de se réadapter en douceur mais de manière continue aux contraintes de son poste de travail, tout en évitant de mettre en danger les patients. Le plan de mesures de réinsertion doit contenir au moins les informations suivantes :

  • Cadre temporel global prévu pour la réintégration
  • Temps de travail quotidien/hebdomadaire prévu
  • Lieu et domaine d'intervention
  • Indications sur le type d'activités individuelles à exercer en fonction du profil d'aptitude du/de la salarié(e) et du profil d'exigences du poste de travail
  • Indications sur l'étendue des activités individuelles à exercer en particulier
  • Date de la réévaluation médicale (visite de suivi) auprès de l'organisme de contrôle médical de l'entreprise
  • Obligation du supérieur hiérarchique de faire régulièrement rapport au directeur médical sur l'avancement de la réinsertion.
  • Le cas échéant, accord commun sur un mentor qui accompagne le médecin dans les mesures de réintégration

Le plan d'action doit être documenté par écrit avant la réintégration et confirmé par la signature de toutes les personnes impliquées dans la procédure.

Mise en œuvre du plan d'action Le / la supérieur(e) est responsable de la mise en œuvre et du respect du plan de mesures de réintégration. Dans la mesure où le / la médecin inapte est directeur/trice du service, de la clinique ou de l'institut, le directeur médical est responsable de la mise en œuvre et du respect du plan de mesures. Dans la mesure où il en a été convenu au préalable (voir plan de mesures), le directeur du service peut déléguer cette tâche au mentor. Dans ce cas, le mentor est tenu de rendre compte au / à la supérieur(e) hiérarchique.

Si, dans le cadre de la réintégration, des circonstances nécessitent des modifications du plan d'action ou sa levée anticipée, le supérieur hiérarchique en informera immédiatement le directeur médical. Les raisons seront discutées ensemble et une adaptation du plan d'action ou sa levée anticipée sera décidée avec la participation du médecin et, le cas échéant, du mentor. Cette décision doit être consignée par écrit, avec indication des motifs, et confirmée par la signature de toutes les personnes concernées.

Fin du plan d'action Une fois le plan d'action terminé, le supérieur hiérarchique rédige un rapport final à l'intention du directeur médical, dans lequel il porte un jugement professionnel sur l'aptitude du médecin à exercer ses fonctions, compte tenu de l'objectif de la mesure de réintégration mise en œuvre. De même, à l'issue de la réintégration, le médecin se soumet au contrôle médical de suivi effectué par le service de médecine d'entreprise. Le résultat de l'évaluation par le/la supérieur(e) hiérarchique et de l'examen médical de suivi de l'entreprise, y compris les éventuelles expertises complémentaires, constitue la base de la décision du directeur médical concernant la procédure à suivre pour la poursuite de l'affectation du/de la médecin. Le service du personnel en est informé afin de prendre les mesures nécessaires.

Compétence, qualification

Détermination de l'aptitude médicale à la réintégration : médecin du travail. Inscription du médecin à la visite médicale : service du personnel. Décision sur le "si et comment" de la réintégration du médecin : Directeur médical Intervention du médecin dans le cadre de la réintégration dans la clinique : Supérieur du service/de la clinique/de l'institut.Traiter

Documentation

Documentation écrite de la réintégration sur la base de l'établissement du plan de mesures, y compris les modifications et l'évaluation professionnelle après la fin de la réintégration. Documentation écrite en cas d'annulation prématurée du plan de mesures.

Remarques et commentaires

Les recommandations individuelles des sociétés médicales n'ont pas été prises en compte.

Guide de l'association allemande des médecins d'entreprise et de travail

Documents à joindre

Loi sur les fonctionnaires de Hambourg (HmbBG) Convention collective pour les employés (MTV Angestellte) Code social V - Droit des assurances maladie légales (SGB V) Ordonnance administrative sur la réglementation des tâches de direction dans le domaine de la santé publique du 17.04.1978 (MAN02.03) Version 02 du 02.03.2001 Instructions de procédure sur les obligations de déclaration et de justification en cas de maladie (Per05.30) Version 01 du 10.10.2001

Termes

Incapacité de service

Est inapte au service toute personne qui, à la suite d'une maladie, n'est plus en mesure d'exercer l'activité qu'elle exerce ou ne peut le faire qu'avec le risque d'une aggravation de la maladie.Travail

"Incapacité de travail "de longue durée

Il y a incapacité de service "prolongée" au sens de la présente instruction de procédure lorsque le médecin n'a pas pu exercer son activité depuis au moins huit semaines en raison de son incapacité de service. Si, en cas de persistance de l'incapacité de service, le médecin demande à être réintégré dans ses fonctions médicales à l'expiration de ce délai, la procédure prévue au point 3.2 s'applique par analogie.

Placements

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