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BONNES PRATIQUES HOSPITALIÈRES

BONNES PRATIQUES HOSPITALIÈRES

Le saviez-vous ?

Les BPH intègrent les éléments de structure et de fonctionnement de l'organisation, les groupes professionnels, les disciplines spécialisées et les services auxquels l'hôpital fait appel pour remplir sa mission.

3.1.18 Participation aux secours en cas de catastrophe

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But et objectif

En cas de catastrophe générale (tremblement de terre, inondation, incendie, guerre, épidémie), l'hôpital doit apporter sa contribution pour faire face à la situation d'urgence. La planification des catastrophes est du ressort des autorités locales (administration présidentielle, responsabilité nationale). Dans les plans généraux en cas de catastrophe, les hôpitaux se voient attribuer un rôle correspondant. Les prescriptions du plan doivent être mises en œuvre.

Application

Toutes les cliniques et tous les instituts nécessaires en cas de catastrophe, y compris les instituts de théorie clinique et de médecine légale. Toutes les installations de soutien aux cliniques, telles que le centre de transport des malades. Sur décision de la cellule de crise, tous les services et établissements de l'HÔPITAL peuvent être appelés à fournir des prestations en cas de catastrophe. Cela peut être nécessaire pour les domaines suivants élaborer des plans d'alarme partiels. Les plans d'alarme partiels doivent en outre contenir les informations suivantes : Qui doit être averti et par qui ? Quels sont les collaborateurs qui ne sont pas en service et qui doivent être informés ? Comment l'information doit-elle être transmise ? Où les personnes informées doivent-elles se rendre ? Quelles autres mesures sont nécessaires ?

Description du déroulement

La survenance d'un cas de catastrophe est constatée par (n° 5 alinéa de l'ordonnance sur la protection contre les catastrophes, - KatSO). La qualification d'un sinistre en tant qu'accident majeur est effectuée par le (centre opérationnel des sapeurs-pompiers ?). En cas de catastrophe ou d'accident majeur, le centre de coordination des secours (FEZ) ordonne l'envoi d'ambulances et de véhicules de secours sur le lieu du sinistre.

Alerte / voie de communication

  • Sous le mot-clé "accident majeur" ou "catastrophe", la centrale d'intervention des sapeurs-pompiers (CIP) ou l'autorité compétente en cas de catastrophe alerte le par la liaison téléphonique ou fax (téléphone : -xxxx ou FAX xxxx) de la survenue d'un accident majeur ou d'une catastrophe. La consigne toutes les informations relatives à l'ampleur du sinistre majeur ou de la catastrophe dans le protocole de signalisation conformément au plan d'alarme (voir annexe 1). Ensuite, le service d'accueil informe immédiatement le service d'accueil des patients de la clinique de de l'HÔPITAL par téléphone ou par fax (téléphone : -xxxx ou FAX xxxx) et transmet les informations. La tête de réseau informe alors tous les autres secteurs mentionnés dans le plan d'alarme.
  • Les employés du service d'accueil des patients de la clinique de enregistrent par écrit le message d'alarme et les informations et les transmettent immédiatement conformément au plan d'alarme (voir annexe 1).
  • Le médecin-chef de service de assume la tâche de "chef d'intervention en cas d'afflux massif". Le chef d'intervention convoque la direction d'intervention et en assume la direction. Dès le déclenchement de l'alarme, les collaborateurs/trices de l'admission des patients sont subordonnés au chef d'intervention pour la durée de l'alarme.
  • Sur instruction du chef d'intervention, l'admission des patients informe le "relevé central des lits" () et la direction des soins du service d'un blocage des admissions pour les patients convoqués dans les unités de soins.

Direction des opérations

Formation de la direction d'intervention

  • Le chef d'intervention convoque la direction d'intervention. Le chef d'intervention prend la direction de la direction d'intervention. Font partie de la direction d'intervention
  • le chef d'intervention (= le médecin-chef de la ),
  • le chef de service d'anesthésiologie,
  • l'infirmier-chef de service,
  • un représentant du directeur de l'exploitation (chef du département technique ou chef du département économique),
  • un représentant de la pharmacie (pharmacien de service)
  • un représentant du BTD

La direction d'intervention se réunit dans la zone La direction d'intervention est habilitée à donner des instructions à tous les employés de l'hôpital.

Tâches de la direction d'intervention

Le chef d'intervention s'informe d'abord sur le type et l'ampleur de l'alerte et détermine le niveau d'intervention interne, dont il informe la et le service d'accueil des patients. Niveau d'intervention 1 : jusqu'à 10 blessés provenant d'un accident majeur ou d'une catastrophe. Le chef d'intervention fait en sorte que les services responsables de la prise en charge des patients en urgence selon le type de sinistre soient prêts à travailler avec un effectif suffisant. Si nécessaire, il doit veiller à ce que les médecins de garde concernés d'autres cliniques et services soient informés et que les cliniques et services concernés mettent à disposition du personnel et des lits. Niveau d'intervention 2 : plus de 10 blessés lors d'un accident majeur ou d'une catastrophe. Le chef d'intervention détermine, en fonction de la disponibilité opérationnelle progressive (capacité dynamique) et des besoins externes, la capacité actuelle en cas de catastrophe et la communique à la cellule de crise ou au centre opérationnel des sapeurs-pompiers. Le chef d'intervention alerte la cellule de crise et assume ses tâches jusqu'à ce que celle-ci soit prête à intervenir. La direction d'intervention désigne les responsables des équipes d'observation, les convoque et dirige leur intervention.

Cellule de crise

La cellule de crise se compose du directeur médical, du directeur du service de chirurgie traumatologique, du directeur du service d'anesthésiologie, du directeur commercial et de la directrice des soins. La cellule de crise fait appel à d'autres collaborateurs en fonction des besoins. La cellule de crise est informée par le directeur des opérations.

.

La cellule de crise a pour mission de rétablir la pleine disponibilité opérationnelle de l'ensemble de l'hôpital. Le cas échéant, elle prend les mesures d'évacuation nécessaires en collaboration avec les pompiers. La cellule de crise décide des mesures nécessaires à la gestion du trafic dans l'enceinte de l'hôpital, le cas échéant en concertation avec la police.

La cellule de crise est chargée des relations publiques et de l'organisation du service anti-panique. A cet effet, un local est aménagé dans le , mais dans tous les cas bien séparé physiquement des soins aigus, comme centrale d'information où seules les déclarations autorisées par la cellule de crise sont faites. Pour éviter les situations de panique, un aumônier de la clinique et un psychologue peuvent y intervenir. A intervalles réguliers, la cellule de crise y communique les noms des victimes de la catastrophe arrivées - pour autant qu'elles aient été identifiées avec certitude.


La cellule de crise doit veiller à ce que la capacité de ravitaillement soit suffisante, y compris pour les secouristes étrangers. Le cas échéant, des accords doivent être conclus avec des organisations qui peuvent mettre à disposition des unités de cuisine mobiles (p. ex. l'armée allemande, les organisations d'aide).


En cas d'intervention de longue durée en cas de catastrophe, l'état-major de crise doit mettre à disposition des locaux de repos et de séjour pour le personnel engagé. Des locaux doivent être mis à disposition à cet effet. La cellule de crise doit participer aux réunions des sapeurs-pompiers ou y déléguer un représentant. Les résultats de la discussion de la situation doivent être pris en compte dans les décisions de la cellule de crise. Le chef d'intervention doit être informé des résultats de la discussion de la situation.


Le chef d'intervention est subordonné à la cellule de crise.

Plan d'alarme partiel du service de garde

Le service de garde reçoit le message d'alarme et informe conformément au plan d'alarme (voir annexe 1). En cas de sinistre majeur ou de catastrophe (niveau d'intervention 2), le service de garde interdit l'accès au site aux visiteurs et aux voitures des visiteurs et régule la circulation sur le site. Le service de garde assure un local de dépôt pour les objets de valeur Le matériel nécessaire, entre autres, pour la gestion de la circulation est tenu à disposition .

Plan d'alarme partiel Accueil des patients en chirurgie traumatique L'accueil des patients en chirurgie traumatique reçoit le message d'alarme de la tête de réseau, note les informations et les transmet immédiatement conformément au plan d'alarme.

Plans d'alarme partiels autres domaines

Les secteurs informés par l'admission des patients conformément au plan d'alarme informent les collaborateurs et les unités organisationnelles conformément à leur plan d'alarme partiel respectif et prennent de manière autonome les autres mesures nécessaires pour leur domaine de responsabilité.

Enregistrement, triage et soins aux blessés

En cas de sinistre majeur ou de catastrophe, le tri a lieu dans le secteur des urgences chirurgicales sous la direction du médecin mandaté. Les normes de la médecine d'urgence doivent être appliquées pour déterminer le degré d'urgence du traitement ou les mesures à prendre. Un deuxième tri est effectué par les médecins de la clinique d'accueil.

Les équipes d'observation désignées par la direction de l'intervention doivent chacune être composées d'un médecin spécialiste en anesthésiologie et en chirurgie traumatologique. Si nécessaire, la direction d'intervention peut désigner des employés non-médecins, par exemple des collaborateurs du service d'anesthésie ou de la clinique chirurgicale, pour assister les équipes d'observation. Le nombre d'équipes est déterminé par la direction d'intervention.

Recensement des blessés

Tous les blessés arrivants doivent être admis en urgence dans l'IS-H. Tous les blessés sont identifiés par le bracelet prévu à cet effet et reçoivent un dossier médical avec un numéro d'identification (Patient-ID, accueil d'urgence dans le programme de gestion des patients IS-H). Le numéro d'identification reste en permanence sur le patient jusqu'à la fin de l'alerte catastrophe, y compris en salle d'opération. Pour le tri en cas de catastrophe, des dossiers d'urgence préparés sont disponibles dans la zone d'accueil des patients avec les numéros d'identification correspondants du programme de gestion des patients IS-H (IS-H Id), qui y sont ensuite saisis après l'affectation à une clinique.

Les objets de valeur et les vêtements des blessés sont placés dans un sac en plastique portant un numéro d'identification et sont stockés dans un local de dépôt d'objets de valeur (indication du lieu). Le local de dépôt doit être sécurisé de manière appropriée par le service de garde.

La direction de l'intervention définit les besoins probables en locaux pour l'entreposage des blessés. Selon les instructions de la direction de l'intervention, des locaux doivent être mis à disposition pour l'entreposage des blessés. Des doivent être mis à disposition pour l'entreposage ou le séjour de blessés légers. Les blessés peuvent être stockés à . Les patients gravement blessés/décédés doivent être stockés dans , recevoir des soins médicaux et être suivis régulièrement.

Participation de certains médecins sur le lieu de l'accident

Le plan d'intervention médicale en cas d'accident majeur ou de catastrophe ne prévoit pas la participation de médecins hospitaliers aux soins sur le lieu de l'accident. Si les pompiers ou la BUG font néanmoins appel à des chirurgiens, des anesthésistes ou d'autres spécialistes, ceux-ci se présentent au service d'accueil chirurgical où ils sont pris en charge par un véhicule de police. Sur le lieu de l'accident, le médecin urgentiste en chef assume la fonction de "médecin chef d'intervention". En principe, l'intervention de médecins en dehors de l'hôpital n'est possible que si elle ne compromet pas les soins médicaux nécessaires. Dans ces cas, le directeur médical ou son représentant prend la décision en accord avec le directeur du service auquel appartient le médecin à envoyer.

Fin de l'alarme

L'alarme est clôturée par la cellule de crise ou la direction d'intervention. Pour ce faire, le service d'admission des patients du service de traumatologie informe les secteurs concernés de manière analogue au plan d'alarme.

Compétence, qualification

En-tête de déclarationRéception du message d'alarme de l'état-major de catastrophe ou de la centrale d'intervention des sapeurs-pompiers et transmission au service d'admission des patients du service de traumatologie
Ensuite, poursuite de l'alerte conformément au plan d'alerte
fermeture du site aux visiteurs et aux voitures des visiteurs en cas de déclenchement du niveau d'intervention 2
Aide à la gestion du trafic
Sécurisation de la salle de dépôt des objets de valeur en collaboration avec le service de sécurité.
Accueil des patients en chirurgie traumatiqueRéception de la déclaration et transmission aux médecins-chefs de la traumatologie et de l'anesthésiologie
Autre notification selon le plan d'alarme
Transmission d'informations sur instruction du chef d'intervention
Soutien à la direction des opérations
distribution du matériel nécessaire au tri
Examen des sorties de patients
Enregistrement des admissions de patients
Chef d'intervention (direction d'intervention)Convocation de la direction des opérations
En cas de niveau d'intervention 1 :
Mise en place de la disponibilité des cliniques et des services nécessaires.
Blocage des dispensaires pour de nouvelles admissions
En cas de niveau d'intervention 2 :
Convocation de la cellule de crise
Mise en place de la disponibilité des cliniques et des services nécessaires.
Blocage des dispensaires pour de nouvelles admissions
Formation d'équipes de sélection
Cellule de criseDirection générale
Mise en état de fonctionnement de l'ensemble de l'hôpital
Prendre des mesures pour la gestion du trafic sur le site, le cas échéant en concertation avec la police
Coordination avec la direction des opérations
Mise en place et gestion du service d'information et d'anti-panique
Organisation de la restauration et des salles de repos
Organisation du recours à des aumôniers et à des psychologues
Organisation des relations publiques
Direction des soins du serviceOrganisation des blocages d'admission
Soutien aux équipes de sélection
Fournir un soutien pour l'accueil et les soins aux blessés
Information des services de soins impliqués

Documentation

Le plan d'alarme (annexe 1) est et mis à jour. Protocole d'alarme Bracelets d'identification, pendentifs

Remarques et commentaires

Le plan d'alarme joint en annexe pour l'intervention des médecins et du personnel soignant doit être conservé, en particulier dans les services de traumatologie, d'anesthésie, d'admission chirurgicale et d'accueil, ainsi que dans tous les autres établissements, à un endroit connu de tous les collaborateurs qui doivent assumer des tâches dans le déroulement. Les dispositions des plans d'alarme partiels correspondants doivent être respectées. Les plans d'urgence partiels doivent être annexés à la présente procédure.

Documents à joindre

Littérature, législation

Plan d'alarme de l'autorité compétente, directive pour les médecins d'urgence en chef, loi sur les services de secours, loi sur la protection contre les catastrophes, règlement sur la protection contre les catastrophes (KatSO), loi sur les hôpitaux

Ministère fédéral de l'Intérieur : Médecine de catastrophe - Guide pour les soins médicaux en cas de catastrophe

Termes

Les catastrophes au sens de l'ordonnance sur la protection contre les catastrophes pour la ville libre et hanséatique de Hambourg -KSchO- dans la version du 15.09.1984 (MittVw 1984, p. 140) et de la directive sur la protection contre les catastrophes dans la version du 15.04.1993 sont tous les événements dépassant les sinistres de la vie quotidienne qui ont causé ou peuvent causer des dommages à la vie ou à la santé de personnes ou à des biens dans une mesure tellement inhabituelle que des mesures de défense dirigées de manière uniforme semblent nécessaires. La survenance d'une catastrophe est constatée par le Conseil d'État compétent pour l'Autorité de l'Intérieur (no 5, alinéa KatSO). Un accident majeur est un événement pour lequel le nombre de blessés est gérable et pour lequel des décisions rapides sont nécessaires pour maîtriser les processus. Le centre d'intervention des sapeurs-pompiers est libre de qualifier un sinistre d'accident majeur.

Placements

  • Carte annexe des blessés
  • Plan d'alarme pour l'intervention des médecins et du personnel soignant
  • Matériel et équipement technique en cas de sinistre majeur et de catastrophe
  • Contenu des plans d'alarme partiels

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